Le parasitisme chez le cheval

Signes cliniques d'un parasitisme : Poils piqués et ternes, Gros ventre, Coliques, Diarrhée, Retard de croissance.

Deux principaux vers incriminés : Cyathostomes (=petits strongles), Parascaris equorum (=Ascaris), Contamination par pâtures infestées.

Phénomène de résistance aux vermifuges : La résistance aux anthelminthiques chez les nématodes est devenue une préoccupation majeure en médecine équine.
Ces dernières décennies, la vermifugation systématique et fréquente sur tous les chevaux de l’effectif a entraîné une forte pression de sélection des parasites, favorisant l’extension de résistance.

Pourquoi faire des coproscopies ? Désormais un programme de vermifugation doit avoir pour objectif de préserver la santé des chevaux MAIS AUSSI de limiter les résistances. Il faut remplacer la vermifugation fréquente à l’aveugle par des traitements stratégiques, ciblés et encadrés par des examens de coproscopie (analyse des crottins).
La coproscopie permet de mieux cibler les chevaux à traiter ainsi que les molécules à utiliser, et donc d’établir un plan de vermifugation ciblé.

On ne traite que les chevaux qui en ont besoin, avec le vermifuge adapté et au moment le plus adéquat.

Gestion des pâtures : 1. Eviter le surpâturage (1 cheval par hectare). | 2. Ramasser les crottins (idéal 2 fois par semaine). | 3. Alterner les espèces (bovins).

Gestion des écuries : 1. Veiller à l’hygiène des boxs et des litières (Nettoyage, Désinfection, ramassage des crottins). | 2. Contrôle des insectes : insecticides et retirer les œufs de mouches des poils.

Nouvel arrivant : 1 . Quarantaine en box. | 2. Réalisation d’un examen de coproscopie.

Conclusion : Tout traitement antiparasitaire doit être administré à des intervalles respectant les risques épidémiologiques et la sensibilité des chevaux de votre élevage. Un schéma simplifié du calendrier des vermifugations peut vous être proposé. Il sera adapté en fonction de votre situation personnelle, en collaboration avec votre vétérinaire.